vendredi 9 mai 2014

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« Tu veux mettre de la mort sur toutes choses. Sulfater de mort les vignes ; étamer de mort les pierres. Il est vrai que, de mes ténèbres, le monde t’apparaît comme vide et silencieux. Mais ce silence est fait des mille ronflements de la nature qui dort ; ce vide est plein de cubes, de cylindres, de sphères minérales et végétales qui ne demandent qu’à tourner, rouler, éclater dans l’allégresse du printemps qui viendra pour tout le monde, sauf pour moi. »