mercredi 2 juillet 2014

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« Le souvenir des eaux mortes du lac, des cailloux fracturés du rivage, des neiges fondues du Mont Fuji-Yama et des fleurs de magnolia séchées m'apaisaient, me poussaient très sereinement vers ma propre disparition. J'avais vécu là le temps d'une rotation complète des saisons et ne m'imaginais plus les choses capables de revenir et de reprendre leur cycle tant elles s'étaient lentement délitées en moi, conduites par l'impérieuse voracité de la forêt. »