mercredi 4 mai 2011

196







« L’affection que Germain portait à Juan-Manuel devenait tous les jours plus chaude, plus vivace, plus exclusive. Il s‘était habitué à sa voix, à ses attitudes ; il ne se plaisait plus qu’avec lui ; ils ne s’ennuyaient jamais ensemble. Sans qu’il se l’avouât vraiment, aucun être au monde ne l’intéressait plus. Les gens, les lieux, les coutumes de l’autre bord, il ne les distinguait plus nettement ; il avait rompu les amarres. »