jeudi 12 mai 2011

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« La face du monde a changé, je crois,
Depuis que j’entendis les pas de ton âme
Glisser doucement près de moi, comme
S’ils me dérobaient au terrible gouffre
De la mort, d’où - moi qui pensais sombrer -
Je fus rattrapée par l’amour, et appris
À nouveau la vie. La coupe du sort,
Par Dieu offerte, je la bois volontiers
Et loue sa douceur, toi à mes côtés.
Les noms des pays, des cieux ont changé
Car tu es ou tu seras, ici ou là;
Ce luth et cette chanson… aimés hier,
(Le chœur des anges le sait) ne sont plus chers
Que parce que ton nom danse en leurs paroles. »