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vendredi 8 avril 2011

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« Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence? Regardons les choses en face nous avons une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent l'âme. Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. Telle est la simple vérité. »

jeudi 7 avril 2011

169



« « Inside high school »
Parents stink
Never having known a mother, her mother had died when Janey was a year old, Janey depended on her father for everything and regarded her father as boyfriend, brother, sister, money, amusement, and father.
Janey Smith was ten years old, living with her father in Merida, the main city in the Yucatan. Janey and Mr Smith had been planning a big vacation for Janey in New York City in North America. Actually Mr Smith was trying to get rid of Janey so he could spend all his time with Sally, a twenty-one year-old starlet who was still refusing to fuck him.
One night Mr Smith and Sally went out and Janey knew her father and that woman where going to fuck. Janey was also very pretty, but she was kind of weird-looking because one of her eyes was lopsided.
Janey tore up her father’s bed and shoved boards against the front door. When Mr Smith
returned home, he asked Janey why she was acting like this.
Janey : You’re going to leave me. (She doesn’t know why she’s saying this.)
 »

jeudi 10 mars 2011

141



« Et parmi les lumières errantes, nous entendions des plaintes terrifiées et des hoquets de sanglots. Nous nous ruâmes à la porte blanche et, plein d’horreur et de courage nous frappâmes des coups violents. Il y eut deux longs gémissements, comme des soupirs de mort. Puis le silence revint, le silence pesant. Puis les lueurs s’éteignirent une à une, non pas ensemble, ainsi qu’au point du jour. Tous nos appels restèrent sans réponse. »

lundi 7 février 2011

110



« Je suis préparée pour la vitesse, profilée vitesse, je suis à l’avant, elle chante, je suis une fée romantique, en avant, je suis électrique, mes neurones connectent à toute vitesse des éléments disjoints, je te parle à la vitesse du son, je me guide en te parlant, le va-et-vient des paroles me renseigne en permanence sur ma position, je suis préparée pour la vitesse, profilée vitesse, je suis à l’avant, comme un bouchon de radiateur en plein vent, corps huilé, épaules de nageuse au centre du lac noir de tout ce qu’il y a à dire, lac zébré de milliers de pensées éclairs, je glisse, je parle, j’avance. »

dimanche 9 janvier 2011

81





« When I grin, the stitches tauten. I grow backward. I’m twenty. »

samedi 11 décembre 2010

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« je t’aime parce que je t’ai aimé.»