« C'était
un endroit comme un autre pour mourir. »
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lundi 27 octobre 2014
vendredi 24 octobre 2014
mercredi 17 septembre 2014
720
« —
Je me suis promenée au bord de la Folie. —
Aux
questions de mon cœur,
S’il ne les posait point,
Ma compagne cédait,
Tant est inventive l’absence.
Et ses yeux en décrue comme le Nil violet
Semblaient compter sans fin leurs gages s’allongeant
Dessous les pierres fraîches.
La Folie se coiffait de longs roseaux coupants. S’il ne les posait point,
Ma compagne cédait,
Tant est inventive l’absence.
Et ses yeux en décrue comme le Nil violet
Semblaient compter sans fin leurs gages s’allongeant
Dessous les pierres fraîches.
Quelque part ce ruisseau vivait sa double vie.
L’or cruel de son nom soudain envahisseur
Venait livrer bataille à la fortune adverse. »
lundi 15 septembre 2014
719
« Il y a du
sublime à gaspiller une vie qui pourrait être utile,
à ne jamais réaliser une œuvre qui serait forcément belle,
à abandonner à mi-chemin la route assurée du succès.
Pourquoi l’art est-il beau ?
Parce qu’il est inutile.
Pourquoi la vie est-elle si laide ?
Parce qu’elle est un tissu de buts, de desseins et d’intentions.
Tous ses chemins sont tracés pour aller d’un point à un autre.
Je donnerais beaucoup pour un chemin conduisant d’un lieu
D’où personne ne vient, vers un lieu où personne ne va.
La beauté des ruines ?
Celle de ne plus servir à rien. »
à ne jamais réaliser une œuvre qui serait forcément belle,
à abandonner à mi-chemin la route assurée du succès.
Pourquoi l’art est-il beau ?
Parce qu’il est inutile.
Pourquoi la vie est-elle si laide ?
Parce qu’elle est un tissu de buts, de desseins et d’intentions.
Tous ses chemins sont tracés pour aller d’un point à un autre.
Je donnerais beaucoup pour un chemin conduisant d’un lieu
D’où personne ne vient, vers un lieu où personne ne va.
La beauté des ruines ?
Celle de ne plus servir à rien. »
vendredi 12 septembre 2014
718
« Vois
la brûlure que fait en ce monde l’instant d’avant les choses tu es la pensée de
cet instant et sa chair hélas.
Il n’y aura plus jamais de place pour toi entre la folie et l’oubli et la folie de toutes les flammes
Courage va Tu as planté la hache les heures sont tes
prisonnières Déjà quand c’est le soir et que l’air change de couleur tu
regardes en te penchant à droit à gauche comme un piéton à travers les arbres
d’un pays inconnu tu fais tourner les yeux avec les derniers feux du jour tu
marches tantôt doucement tantôt vite comme si tu suivais quelqu’unIl n’y aura plus jamais de place pour toi entre la folie et l’oubli et la folie de toutes les flammes
A force de trouver partout la tristesse tu n’auras plus qu’elle à quitter quand le moment sera venu Une chanson est dans le jour tu ne sais plus si c’est le vent ou bien la peur du vent d’ici tu ne sais plus quand elle t’éveille si ce cœur c’est ta vie ou bien si c’est ta peine
Tu as deviné dans tous les cœurs un peu de la tristesse que personne ne connaît comme toi Et c’est toute ta force en ce monde d’avoir les mains fermées sur ce qui nous ferait peut-être mourir »
lundi 16 juin 2014
704
« And she
forgot the stars, the moon, the sun,
And she forgot the blue above the trees,
And she forgot the dells where waters run,
And she forgot the chilly automn breeze;
She had no knowledge when the day was done,
And the new morn she saw not : but in peace
Hung over her sweet Basil evermore. »
And she forgot the blue above the trees,
And she forgot the dells where waters run,
And she forgot the chilly automn breeze;
She had no knowledge when the day was done,
And the new morn she saw not : but in peace
Hung over her sweet Basil evermore. »
vendredi 13 juin 2014
703
« Devenir
un vrai poète, c'est devenir Dieu.
J'essayais de mon mieux d'expliquer ces choses à mes amis d'Heaven's Gate.
- Cul baiser foufoune pipi caca cul. Enfoiré !
Ils secouaient la tête en souriant, et finissaient par s'éloigner. Les grands poètes sont rarement compris par leurs contemporains. »
J'essayais de mon mieux d'expliquer ces choses à mes amis d'Heaven's Gate.
- Cul baiser foufoune pipi caca cul. Enfoiré !
Ils secouaient la tête en souriant, et finissaient par s'éloigner. Les grands poètes sont rarement compris par leurs contemporains. »
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