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mercredi 18 septembre 2013

588



« Malheureux celui auquel les souvenirs d'enfance n'apportent que crainte et tristesse. Misérable celui dont la mémoire est peuplée d'heures passées dans de vastes pièces solitaires et lugubres aux tentures brunâtres et aux alignements obsédants de livres antiques, et de longues veilles angoissées dans des bois crépusculaires composés d'arbres absurdes et gigantesques, chargés de lianes, qui, en silence, poussent toujours plus haut leurs bras sinueux. Tel est le lot que les dieux m'ont accordé à moi, l'étonné, le banni, le déçu, le brisé. Et pourtant je me sens étrangement satisfait et m'accroche farouchement à ces souvenirs flétris lorsque mon esprit, pour un moment, menace d'aller au-delà, chercher ce qui est autre. »

vendredi 23 décembre 2011

399



« Ceux du Dehors ne demandent qu'à vivre en paix avec les hommes avec qui ils souhaitent entretenir des relations intellectuelles de plus en plus développées. L'établissement de ces relations est devenu absolument nécessaire maintenant que nos inventions et appareils accroissent le champ de nos connaissances, empêchant ainsi Ceux du Dehors de maintenir secrètement leurs avant poste sur notre planète. Ces étrangers veulent mieux connaitre l'humanité, et désirent que les principaux savants du globe terrestre apprennent à mieux les connaitre. Une fois cet échange établi, tous les dangers disparaitront et il sera possible d'instaurer un modus vivendi satisfaisant. Il est parfaitement ridicule de croire qu'ils puissent tenter de nous asservir ou de nous dégrader. »

lundi 10 octobre 2011

325



« Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn.

Legrasse avait un point d'avance sur le Pr Webb, car plusieurs de ses prisonniers lui avaient révélé le sens de ces paroles qui peuvent se traduire comme suit :

Dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu attend en rêvant. »

dimanche 9 octobre 2011

324



« Elles étaient descendues de la lune, par une nuit de brouillard, en même temps que le lac et la cité de pierres grises, Ib. Ces êtres bizarres avaient pour divinité une idole de pierre verte comme la mer, taillée en forme de bokrug, grand lézard aquatique, qu’ils vénéraient par des danses horribles lorsque la lune, en son plein, était gibbeuse. »