Affichage des articles dont le libellé est fukushima. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est fukushima. Afficher tous les articles

vendredi 3 août 2012

569



« La grippe porcine. Le paludisme. La dysenterie. Les occlusions intestinales. Les crises de folie liées au décalage horaire. Les coups de soleil. La lèpre…

Certains pays passent six mois de l’année sans jamais voir le soleil.

À l’étranger, les étrangers parlent tous étranger.

Pour voyager, il faut préparer ses valises.

Et qui va s’occuper des poissons rouges ?

Selon un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de voyageurs de commerce, les accidents de la route frappent davantage les usagers de la route.
Sur une durée plus ou moins longue, on n’est jamais sûr du temps qu’il va faire. »

jeudi 2 août 2012

568



« Tout le monde vous le dira, les voyages forment la jeunesse. Or, il est notoriété publique que les jeunes sont tous des cons.

Les étrangers sont les cibles favorites des racistes et autres maigres-penseurs. Or, à l’étranger, vous êtes vous-même un étranger. Mieux vaut donc rester chez soi afin de pouvoir conspuer sereinement ces envahisseurs qui viennent manger notre pain et séduire nos filles.

L’herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin. C’est faux. »

mercredi 1 août 2012

567



« Quand reviennent les tristes jours,
Où ne chante plus la fauvette,
Quand l’hiver, glaçant les amours,
Met son manteau gris sur nos têtes,
Pour évoquer le doux printemps,
Il me suffit tout simplement
Refrain (avec sentiment)
De fixer tes poils bleus!
Tes poils bleus!
Aussi bleus
Que l’azur des deux!
Oui, dans ta barbe, mon Daniel,
Je crois revoir le ciel!
Le ciel! »

mardi 31 juillet 2012

566




« Pour dire les choses autrement : parfois, lorsque j’ai longuement travaillé à mon nouveau projet, je devine une géographie étrange et invisible. Des films que je n’ai jamais vus et des livres que je n’ai jamais lus, dont j’ignore jusqu’à l’existence, se penchent sur mes mots. Leurs racines poussent entre mes lignes, comme celles de mes phrases entre les leurs. Des vagues et des vagues d’images inconnues recouvrent les miennes ; celles-ci émergent à la surface et flottent, légères, vers des endroits dont je n’ai pas la moindre idée. Moi, je n’en sais rien. Je n’en ai qu’une intuition, vague elle aussi. Alors je me dis simplement que La Rivière est en crue. »

lundi 30 juillet 2012

565



« Souviens-toi que tu dois vivre. »

dimanche 29 juillet 2012

564



« Souviens-toi que tu dois mourir. »

lundi 2 juillet 2012

537



« En apesanteur, un lit sans matelas est encore plus confortable que la plus moelleuse des couches sur Terre. »

dimanche 1 juillet 2012

536



« Je crains toutefois qu’il ne s’agisse des instincts les plus profonds de la bête humaine.., la peur ou la haine de l’inconnu, du différent. Excellence, nous descendons d’une longue lignée d’ancêtres qui, en leur temps, se sentaient supérieurs aux autres en raison d’une légère différenciation de pigmentation de la peau. On raconte même que la couleur des yeux a influencé certains égoïstes lorsqu’il s’est agi de prendre certaines décisions historiques. Nous nous sommes aventurés en eaux très profondes et ce sera la réussite de notre vie si nous en revenons en état satisfaisant. »

samedi 30 juin 2012

535



« Les envahisseurs examinèrent cette société idéale. Et en déduisirent que l'homme anarchiste ne pouvait pas défendre sa planète. »

vendredi 29 juin 2012

534



« Il existait manifestement une autre forme de vie intelligente dans la galaxie, et tout aussi manifestement, elle ne ressemblait en rien à la nôtre. Elle était d’une puissance immense, d’une patience terrifiante et d’une indifférence totale envers la terreur qu’elle avait infligée à notre monde. »

jeudi 28 juin 2012

533



« Il continua de voir l’immense disque embrasé du soleil spectral, d’en entendre le battement prodigieux. En le chronométrant, il se rendit compte que sa fréquence était celle de ses propres pulsations cardiaques. »

mercredi 27 juin 2012

532



« La grande raison pour laquelle les gens quittent une petite ville, disait toujours Rant, c’est parce qu’ils pourront rêver d’y revenir. Et la raison pour laquelle ils y restent, c’est parce qu’ils peuvent rêver d’en partir. »