« Puis la femme invisible souleva plus haut sa lampe ; l'air enflammé parut se diviser en fibres rouges et jaunes, s'arracher à la verte surface dans une palpitation brûlante, comme les lueurs fumeuses au sommet des feux de joie. Peu à peu les fibres se fondirent en une seule masse incandescente ; la lourde couverture grise du ciel se souleva, se transmua en un million d'atomes bleu tendre. La surface de la mer devint lentement transparente ; les larges lignes noires disparurent presque sous ces ondulations et sous ces étincelles. Le bras qui tenait la lampe l'éleva sans hâte : une large flamme apparut enfin. Un disque de lumière brûla sur le rebord du ciel, et la mer tout autour ne fut plus qu'une seule coulée d'or. »
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lundi 20 février 2012
dimanche 29 janvier 2012
430
« Mieux vaut, songea-t-elle, être vêtue d’ignorance et de pauvreté qui sont les habits sévères de notre sexe ; mieux vaut laisser à d’autres le gouvernement et la discipline du monde ; mieux vaut être quitte d’ambition guerrière, volonté de puissance et autres désirs virils si l’on peut ainsi jouir sans partage des plus exaltantes ivresses que connaisse l’esprit humain, je veux dire, prononça-t-elle à voix haute, comme toujours lorsqu’elle était profondément émue, la contemplation, la solitude, l’amour. »
samedi 21 janvier 2012
jeudi 30 décembre 2010
71
« Ou bien nous ouvrons sur Rimbaud : « Ô saisons, ô châteaux ! // Quelle âme est sans défauts ? » et qui démontrera jamais ce qui nous charme ? »
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