« Les envahisseurs examinèrent cette société idéale. Et en déduisirent que l'homme anarchiste ne pouvait pas défendre sa planète. »
samedi 30 juin 2012
vendredi 29 juin 2012
534
« Il
existait manifestement une autre forme de vie intelligente dans la galaxie, et
tout aussi manifestement, elle ne ressemblait en rien à la nôtre. Elle était
d’une puissance immense, d’une patience terrifiante et d’une indifférence
totale envers la terreur qu’elle avait infligée à notre monde. »
jeudi 28 juin 2012
533
« Il
continua de voir l’immense disque embrasé du soleil spectral, d’en entendre le
battement prodigieux. En le chronométrant, il se rendit compte que sa fréquence
était celle de ses propres pulsations cardiaques. »
mercredi 27 juin 2012
532
« La grande
raison pour laquelle les gens quittent une petite ville, disait toujours Rant,
c’est parce qu’ils pourront rêver d’y revenir. Et la raison pour laquelle ils y
restent, c’est parce qu’ils peuvent rêver d’en partir. »
mardi 26 juin 2012
lundi 25 juin 2012
dimanche 24 juin 2012
529
« Je suis
trop âgé et pas assez mince pour partager mon lit avec autre chose qu'une
gueule de bois ou une cigarette. »
samedi 23 juin 2012
528
« Dans le
quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola. »
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola. »
vendredi 22 juin 2012
527
« C'était
un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien »
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien »
jeudi 21 juin 2012
526
« Tout le
monde se doute de ce que fera la truie quand elle entre dans le parc aux
cochons. Seulement, ladite truie est mieux partagée que l'homme, en ce sens
qu'elle n'est que chair et graisse de part en part ; et ce qui peut lui arriver
n'est pas bien grave, à condition qu'elle ait sa pâture. Tout au plus, qu'elle
fera des petits une fois de plus ; et au terme de la vie, il y a le couteau, ce
qui n'est pas bien terrible ni très inquiétant au fond. Elle en sera quitte,
avant de s'apercevoir de quoi que ce soit la pauvre fille.Mais l'homme, ça vous
a une paire d'yeux avec toute espèce de choses en dedans, tout
pêle-mêle. »
mercredi 20 juin 2012
525
« C'est un
sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la
tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais
l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se
replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des
autres. »
mardi 19 juin 2012
524
« Il avait six pieds, moins un ou deux pouces,
peut-être ; solidement bâti, il s’avançait droit sur vous, les épaules légèrement
voûtées et la tête en avant, avec un regard fixe venu d’en dessous, comme un
taureau qui va charger. Sa voix était profonde et forte, et son attitude
trahissait une sorte de hauteur morose, qui n’avait pourtant rien d’agressif.
On aurait dit d’une réserve qu’il s’imposait à lui-même autant qu’il l’opposait
aux autres. D’une impeccable netteté, et toujours vêtu, des souliers au
chapeau, de blanc immaculé, il était très populaire dans les divers ports
d’Orient, où il exerçait son métier de commis maritime chez les fournisseurs de
navires. »
lundi 18 juin 2012
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