« Le
souvenir des eaux mortes du lac, des cailloux fracturés du rivage, des neiges
fondues du Mont Fuji-Yama et des fleurs de magnolia séchées m'apaisaient, me
poussaient très sereinement vers ma propre disparition. J'avais vécu là le
temps d'une rotation complète des saisons et ne m'imaginais plus les choses
capables de revenir et de reprendre leur cycle tant elles s'étaient lentement
délitées en moi, conduites par l'impérieuse voracité de la forêt. »