« Les salops de garçons ! sitôt qu’il faisait
nuit, ils étaient tous à courir derrière mon dos : Eh ! la môme, qu’ils
disaient, un coup au cul, ça sera pas long. Moi, bonne fille je les écoutais.
Pourtant je ne jouis pas avec tout le monde, tu sais ; faut savoir enculer,
encore. Y en avait qui m’astiquaient la boudinette pendant une heure et ça me
faisait autant d’effet que dans la main. Tu crois qu’ils me remerciaient ? Le
lendemain, ils se mettaient à quinze pour crier "A la retourne ! A la
retourne !" Et moi, tu penses, j’avais honte. »