lundi 11 novembre 2013

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« Tu vois à présent comment tout s’enchaîne. Dans notre monde, les Turcs, pas plus que les Russes et les peuples d’Afrique, n’ont rien subi de semblable à la dévastation dont l’Europe de l’ouest a été la victime. C’est pourquoi les Turcs n’ont pas rencontré d’opposition lorsqu’ils se sont aventurés vers l’ouest. En 1420 ils prennent Constantinople que tu connais sous le nom d’Istanbul. En 1440 ils sont à Vienne, en 1460 à Paris, en 1490 à Londres. Et en même temps les Arabes venant d’Afrique du Nord occupent une fois de plus l’Espagne, et l’Italie par-dessus le marché. Puis les Turcs et les Arabes se querellent, et quand est dissipée la fumée des canons, les Turcs sont maîtres de toute l’Europe à l’exception de la Russie. Et les Russes ont fait la même chose dans la direction opposée, descendant de Sibérie pour s’emparer de la Chine, du Japon, puis du reste de l’Asie. »