mercredi 11 décembre 2013

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« Il vint, il me tâta de sa canne ferrée, il releva les pans de ma veste avec la pointe et les replia sur mon dos. Il promena sa canne aiguë dans ma tignasse et l’y laissa longtemps tandis qu’il regardait, probablement, d’un air farouche autour de lui; et mon rêve suivait le sien au-delà des monts et des plaines, quand il me saura soudain à pieds joints sur les reins. Je frémis d’une douleur atroce; je ne m’étais douté de rien. Qui était-ce? un enfant? un rêve? un brigand? un désespéré? un tentateur? un exterminateur? Je me retournai pour le voir. »