« Il est déjà dix heures et demie lorsque L’Oiseau
bleu, donné par une compagnie en tournée, prend fin au Théâtre lyrique. Je
ne quitte pas la salle tout de suite ; il me plaît de contempler les
rangées de fauteuils vides : qui croirait que, quelques instants
auparavant, ils accueillaient encore, avec la pompe exotique de certains bals,
tous ces corps parfumés ; j’aime assister à la transformation, en trois
minutes, de toute cette splendeur en une crypte sombre et effrayante. »