« Toutefois, après recherche, nous n’en trouvons
nulle mention chez les Anciens Zodiographes ni chez tous ceux qui ont
spécifiquement disserté sur les Animaux, par exemple Aristote, Élien, Pline,
Solinus et bien d’autres encore qui oublient rarement des propriétés d’une
telle nature et ont été bien plus précis dans des Articles de bien moindre
importance. Sur ce sujet, il nous faut admettre que cette représentation n’est
pas sans fondement, et nous ne pouvons pas non plus nier que les Pélicans
montrent une remarquable affection pour leurs petits, car Élien, dans sa
description des Cigognes et de la tendresse qu’elles manifestent à l’égard de
leur progéniture, à qui elles apprennent à voler, et à qui elles redistribuent
les provisions qu’elles ont dans le ventre, termine en concluant que les Hérons
et les Pélicans agissent de la même façon. »