jeudi 22 mars 2012

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« The bicycles go by in twos and threes - 

There's a dance in Billy Brennan's barn tonight, 

And there's the half-talk code of mysteries 

And the wink-and-elbow language of delight. 

Half-past eight and there is not a spot 

Upon a mile of road, no shadow thrown 

That might turn out a man or woman, not 

A footfall tapping secrecies of stone.  
 

I have what every poet hates in spite 

Of all the solemn talk of contemplation. 

Oh, Alexander Selkirk knew the plight 

Of being king and government and nation. 

A road, a mile of kingdom. I am king 

Of banks and stones and every blooming thing.

Les cyclistes s’en vont par deux ou trois – 

Ce soir il y a bal dans la grange de Billy Brennan, 

Il y a le langage à demi prononcé des mystères 

Et la complicité délicieuse des clins d’œil et des coups de coude. 

Huit heures et demie et il n’y a pas une tache 

Sur une lieue de route, ni même une ombre portée 

Qui révèle homme ou femme, pas un 

Pas révélant des secrets de pierre. 

Je possède ce que tout poète hait en dépit
Des discours solennels sur la contemplation. 

Oh, Alexander Selkirk connaissait bien la condition 

D’être à la fois roi, gouvernement et nation. 

Une route, un royaume d’une lieue. Je suis roi 

Des talus, de la pierraille, et de tout ce qui fleurit.»